L’outil Emotional Monitoring® a été élaboré par Repères afin de mesurer le lien émotionnel des consommateurs à une marque. Ce que nous analysons via cette technique n’est pas ce que cherche à transmettre concrètement une marque, mais plutôt les émotions réelles qu’elle suscite dans l’esprit du consommateur. Ces émotions touchent aussi bien l’imaginaire que l’affectif, et conditionnent la possibilité d’une identification. Elles sont le plus souvent inconscientes, mais ce sont elles qui vont véritablement tisser le lien à la marque.
Nous avons pensé que ce qui s’opère entre une marque et ses consommateurs pouvait s’opérer entre les électeurs et un candidat, et nous avons souhaité tester cet outil sur deux personnalités politiques : Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy (sélectionnés en priorité de par leur forte présence médiatique fin 2006, mais nous serions ravis de poursuivre nos investigations sur les autres candidats…).
Avec notre partenaire terrain TOLUNA, nous avons donc demandé aux électeurs d’imaginer la société qui serait dirigée par l’un ou l’autre des deux candidats.
L’analyse nous a permis de dégager quelles valeurs, quelle dynamique et quel niveau de crédibilité les électeurs attribuent à chaque candidat, et encore quel type de lien émotionnel s’instaure (le vécu, la confiance, l’adhésion).
En outre, l’analyse globale et comparée nous a apporté un éclairage sur les Français eux-mêmes et sur ce qui les anime aujourd’hui : ce qui semble indispensable pour eux, ce qu’ils sont prêts à accepter, enfin ce qui ressort de leur conception de la vie et de la société.
Vous trouverez ici en format pdf la synthèse des résultats de cette étude : "Quelle société imaginez-vous quand vous pensez à : Ségolène Royal / Nicolas Sarkozy ?"
Commentaires
A la moindre baisse de Ségolène Royal dans les sondages, les média nationaux se demandent insidieusement si elle va tenir. Car ce qu’à fait la presse people, l’autre presse est prête à le défaire. Ca va être dur pour Ségolène. Evidemment un désintérêt de l’opinion envers Ségolène rendrait plus facile la victoire annoncée de Nicolas Sarkozy. Dès lors plus besoin de voter nécessairement Sarkozy pour faire barrage à la gauche. Dès lors on peut sans risque voter pour Philippe De Villiers. Comprenant à leur tour tout le parti, sans jeu de mot, à tirer de cette situation nouvelle, Taubira, Chevènement, et même Jospin, annoncent leur candidature, et obtiennent en quelques jours les parrainages nécessaires. Le premier tour voit Philippe De Villiers arriver en tête.
Bien sur il s’agit d’une pure fiction. Toute ressemblance avec une situation ayant déjà existée est fortuite bien que nous ayons conservé les noms de certains protagonistes.
La réalité dépasse la fiction, dit le dicton. Un humoriste imitateur téléphone à la candidate officielle du parti socialiste en se faisant passer pour un important homme politique étranger. Aussitôt la candidate officielle du parti socialiste se laisse aller à des confidences sans prendre la précaution élémentaire de faire vérifier l’identité de son interlocuteur. Il ne fait pas bon confier un secret à cette candidate officielle du parti socialiste là !