Nous publions aujourd'hui les principaux résultats de la 1ère étude menée auprès de notre panel d'avatars. Il s'agit d'une approche exploratoire sur la vision de Second Life par ses résidents.
Ces premiers résultats confortent notre vision de Second Life comme un univers profondément humain. Ainsi, pour les résidents interrogés, SL c'est d'abord :
La plus grande communauté jamais crée, qui offre une rencontre avec l'autre bien au delà d'un simple chat,
Mais aussi une progression de l'humanité :
. vers plus d'authenticité grâce à un accès à son vrai soi,
. vers un dépassement de soi via l'apprentissage de nouvelles compétences,
. avec un potentiel illimité de découverte et de créativité.
Je vous laisse découvrir la synthèse de l'analyse . Pour plus d'informations sur cette étude, n'hésitez pas à contacter Emilie Labidoire, notre chef de projet Reperes Second Life.
Commentaires
Bonjour François,
peut-on avoir des données plus précises sur la composition du panel concerné par cette étude ?
Merci d'avance
Dan
Effectivement, cela mérite précision :
Lors de leur inscription à notre panel, les 137 résidents ayant répondu à cette étude s'étaient déclarés comme :
. des avatars féminins pour 27% et masculins à 73%,
. principalement originaires des US (44%), du Royaume Uni (14%), de Hollande (11%), de France (7%), du Canada (4%). Les autres nationalités représentant au total 20% des répondants.
J'ai trouvé votre étude intéressante, mais vous n'y approfondissez pas assez sur les aspects négatifs de SL et on l'impression de lire une plaquette marketing. Si on parle d'une vrai seconde vie, il y a certainement du négatif, comme dans la vrai vie, et malgré l'objectif utopique de créer l'avenir de l'humanité ? Peut-être faudrait-il segmenter les résultats selon le nombre de mois d'expérience du résident ? Je lirais attentivement vos prochaines etudes.
Alex a dit :"Peut-être faudrait-il segmenter les résultats selon le nombre de mois d'expérience du résident ? "
pour moi, la notion de mois est peu probante, il est préférable de compter en heure active.
la fréquence et le temps passé sont plus significatif.
un résident peut être né il y a quelque mois et cumuler moins d'heures qu'un résident récent plus actif.
je signale d'ailleurs que cette notion en mois est déjà utilisée de maniére maladroite sur certains recrutements dans SL.
Reponse à Alex :
Ayant conduit l’analyse de l’étude, je peux vous apporter quelques précisions :
-Le négatif s’est davantage exprimé sous forme de crainte d’un retour du réel first life, parce qu’effectivement, si ce n’est un objectif, il y a l’espoir d’une nouvelle humanité
- je pense que la question n’est pas tant celle de l’ancienneté sur second life des participants que celle de l’ancienneté de second life elle-même. Nous ne savons pas encore quel sera son mode d’évolution, sa flexibilité ou réversibilité face à de nouveaux évènements ou orientations.
-les faits négatifs ne sont donc pas encore assez nombreux ou imposants pour amener des critiques fortes de second life. Mais il est évident que la notion même de crainte laisse entrevoir un idéal fragile ou déjà fragilisé (principe de réalité oblige ?)
-à moins que , et c’est peut-être là la vraie différence et nouveauté de second life, la force communautaire viennent contrarier les travers habituels de la real life et laisser émerger de nouvelles formes sociétales
-nous vivons d’ailleurs en real life le phénomène de la blogosphère, autrement plus massif, qui fait pression sur toutes les institutions sociales et le mode relationnel en général.
-La question du « négatif » reste aujourd’hui entière dans ce nouveau rapport à l’autre.
Gromike: nous sommes d'accord.
Marie-Juan: merci pour votre clarification intéressante.
Vous passez du temps du second life?