Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Co-création : mode d'emploi

    Pin it!

    Marie-Laurence-Juan -arrondi.jpgInterview de Marie-Laurence Juan (Directrice Associée Repères, Directrice du Département Qualitatif) par Thierry Semblat (Market research newssur les protocoles de co-création.

    MRNews : Repères fait partie des instituts familiers de ces approches reposant sur la co-créativité, avec un historique assez particulier…

    Marie-Laurence Juan: Nous faisons partie en effet des sociétés pionnières dans la mise en œuvre de ce type d’approche, en ayant été un des tout premiers instituts présents sur Second Life. C’est une histoire qui est aujourd’hui un peu ancienne, avec le destin assez étonnant de ce réseau social qui a connu un énorme succès dans un premier temps, puis un déclin relativement rapide. Mais il est clair que cela a constitué une première expérience extrêmement formatrice pour nous. Je pense en particulier au projet de rénovation du Jardin des Halles, dont les enseignements nous sont très utiles encore dans le cadre des projets que nous sommes amenés à piloter aujourd’hui. 

    Qu’avez vous appris avec cette expérience Second Life ?

     

    L’expérience a été structurante pour nous. Ce qu’elle nous a sans doute appris de plus important, c’est le fait que la co-création fonctionne, que cela constitue une aide extrêmement précieuse dans des démarches d’innovation. Nous avons pu nous rendre compte que ces  individus un peu en avance  pouvaient apporter des idées radicalement nouvelles, brillantes. Mais nous avons appris aussi que cette capacité de création n’était en aucun cas l’apanage d’une avant-garde, et qu’elle pouvait s’appliquer au contraire à tout le monde dès lors qu’on utilise les bonnes approches. La co-création, avec ce principe de mettre le consommateur au cœur du processus, nous est ainsi apparu comme une démarche efficace pour réduire le risque d’échec des innovations - dont on sait qu’il tourne autour des 80% - sans pour autant prétendre  le faire disparaître totalement.  

    Lire la suite